Musique


Emdoba (2002)

Et au pays des fées... (2004)

Vidéos


Bio


Année de formation (formation à 3) : 2001

localisation : Landes (40)/Pays basque (64)

Composition du groupe :

hokus pokus
François : basse/voix - Vincent : guitare/voix - Philippe : batterie/voix -



Biographie :

Depuis l'époque du lycée, HÖKÜS PÖKÜS allie la musique à l'imaginaire, refuges intemporels pour s'exprimer et s'évader vers d'autres univers. Après 2 CD autoproduits (Emdoba en 2002 et Et au pays des fées... en 2004), une quarantaine de concerts (dont des 1ères parties pour Nostromo, Gojira, Manimal, Eths, Defdump, Enhancer, Ultravomit,...) ainsi que de longues périodes d'éloignement pour les études, le groupe se sépare en 2006.

La légende :

Il était une fois, dans une contrée lointaine, un enchanteur du nom de " Garlic " qui s'ennuyait de la tristesse de son monde. Un jour, alors que tout était morne et maussade autour de lui, il décida de chercher des marionnettes pour se distraire. Il les choisit au hasard parmi la population terrienne. Il ne les fit pas se rencontrer tout de suite mais les fit évoluer séparément. Lorsqu'ils seront prêts, dit-il, ils se rencontreront et de cette rencontre apparaîtra une fusion d'énergie positive (the good vibrations). Cette prophétie s'accomplit et les marionnettes se mirent à jouer ensemble. Malheureusement, un méchant sorcier détruisit le gentil magicien qui avant de s'éteindre envoya un ultime message à ses marionnettes: "Emasafali, HÖKÜS PÖKÜS" Les marionnettes désormais livrées à elles-mêmes continuèrent malgré tout à jouer ensemble en appliquant cette formule magique pour essayer de trouver un sens à cette histoire et aux autres. Ainsi commença avec bien sûr l'aide des petites fées la véritable histoire du groupe HÖKÜS PÖKÜS.

Concerts passés


  • 02/09/05 : Ciboure/Ziburu (Tana Ostatua)
  • 23/10/04 : Tarnos (Salle Maurice Thorez) + VALMARA + KNAKLOWN + MANIMAL + ULTRAVOMIT
  • 02/10/04 : Mées (Festival Musique et Arts de la rue) + LA FIN DE LA SOCIETE + LOL AND MAT + O LOTUS + POETES POUET
  • 09/07/04 : Ordiarp (Belagilea)
  • 19/06/04: Bayonne (Mousserolles) + SEED-BALL + TRUNK
  • 30/05/04 : Bordeaux (l'UBU Bar) + LA FIN DE LA SOCIETE + CONNIVING SILENCE
  • 01/05/04 : Dax (Gond) + LAÜFER + LOCO HERBIDO + =DIALEKT=
  • 10/04/04 : Poyanne (salle communale) + SAMDAÏ + LA FIN DE LA SOCIETE + =DIALEKT= + LOCO HERBIDO + LES BOULENVRACS + DEFDUMP + DAGOBA + ZENZILE
  • 06/03/04 : Mauléon (Gaztetxe)
  • 06/12/03 : Hasparren (salle Mendeala) + ENHANCER + IKUS
  • 23/08/03 : Tarnos (salle Mandela) + HEADCASE + ARAKNOFOBIFALUS + KNAKLOWN
  • 07/08/03 : Monfort (Festival des aoûtats) + LEOPARLEUR + =DIALEKT= + LA FIN DE LA SOCIETE + HERESIA + PRECIPITATION
  • 21/06/03 : Hendaye (bar le "OUF") + NOISE DEL PUEBLO + ?
  • 07/06/03 : Monein (salle du Pont Lat) + BLAMD + LADLUIN + PEGGY LUX
  • 03/05/03 : Bayonne (MVC Balichon) + SIDE FLEX + MALOCKX
  • 02/05/03 : Mouguerre (salla Elizabery) + ETHS + FISCHER + BABYLON PRESSION
  • 12/04/03 : Bordeaux Cestas (la briquetterie) + FUD + NITRO HARDCORE + MANCHINCEL + SLUGGZ
  • 11/04/03 : Agen (Florida) + NOSTROMO + AKOP
  • 08/02/03 : Bayonne (MVC Balichon) + ARAKNOFOBIFALUS + KNAKLOWN
  • 17/01/03 : Bordeaux (ADAMS) + VENT D'ETAT + ARAKNOFOBIFALUS + 1000SUP + DJ CASHFLOW + OTAKé SOUND SYSTEM
  • 21/12/02 : Bayonne (txiriboga)
  • 07/11/02 : St lon les mines (salle associative) + LA FIN DE LA SOCIETE + ARAKNOFOBIFALUS
  • 20/07/02 : Tarnos (Parc de la nature) + SKUNT + TETSUO + GEORGE BITCH JR + TREPALIUM + LET JESUS BLEED + LOCO HERBIDO
  • 12/07/02 : Capbreton (salle municipale) + HERESIA + LOCO HERBIDO + XORKA
  • 21/06/02 : Bayonne (txiriboga)
  • 14/06/02 : Bayonne (remparts de Mousserolles) + L5H + ARAKNOFOBILUS
  • 04/05/02 : Soustons (arènes) + SPOOKY JAM + DIALEKT + LOCO HERBIDO + ?
  • 12/04/02 : Dax (bar concert la D1) + DIALEKT + LA FIN DE LA SOCIETE
  • 09/03/02 : Bayonne (txitxaki)
  • 18/04/01 : Poyanne (foyer rural) + GOJIRA + LOCO HERBIDO + ARKHAM
  • 12/08/00 : Lesperon (festival Furia off)
  • 21/06/00 : Mont de marsan (Café music) + BAC + DUFF + PRAJNA
  • 10/06/00 : Laluque (Festival des bahuts) + FUD + THE SPRAWL + ?
  • ??/02/00 : Mont de marsan (espace Coluche) + NAMTAR
  • 21/01/00 : St paul les dax (Salle du temps libre) + GODZILLA + AKB + DIXPACHTE
  • 04/12/99 : Seyresse (salle des fêtes) + LAÜFER + DAWN ANGEL

Chroniques


Emdoba

Fabuleuse découverte que ce groupe à travers leur 7 titres autoproduit nommé Emdoba.Alors cette fois c'est sûr Gojira et Mr Bungle ont fait 3 petits dans la jungle et ceux-ci sont bien Höküs Pöküs. Dans le premier cd de ce groupe se cache un métal sous une ambiance tribale, délirant et à la fois totalement maitrisé et structuré avec en prime quelques influs hardcore, trash, death, funk, jazz et pleins d'autres indefinissables dans lesquels ils nous plongent à merveille au long des 7titres.Des musiciens qui gérent totalement leurs instruments et leurs 3 voix et qui doivent certainement gérer leur imagination au niveau de tout ce concept féerique et ceci jusqu'aux compos. C'est clair ce groupe vous mettra une bonne claque en pleine face et se relever après ça sera dur. Je m'étonne de n'avoir pas connu ce groupe avant de devoir le chroniquer car c'est vraiment une petite bombe.

Petit bémol pour la prod mais qui ne nous empeche pas cependant de profiter à 100% de la qualité du groupe et de leurs compos déjantées, pour un premier cd on ne peut pas tout avoir!

Avec "Emdoba", autoprod 7 titres, Höküs Pöküs jette un pavé dans la marre. En effet, leur style dans la lignée Empalot, Gojirien n.r.v, innove encore dans le fusionnage. Ici tout le monde chante, les différentes voix aux sonorités hurlés aigus ou graves ou caverneuses se mêlent à un flow + space. Là dessus, les trois Höküs Pöküs nous assènent un gros métal déjanté partant dans tous les sens. Et en concert ils créent un cocktail explosif surprenant de puissance qui déboise cher. Côté originalité Höküs Pöküs mettent le paquet, Surprenant.

Höküs Pöküs est un des ces groupes atteints de Carnival In Coalisme, ils savent à la fois faire du très sérieux et du très délirant. Cette première démo 7 titres du groupe Landais nous propose un death-métal complètement déjanté qui sait, tout à tour, se faire brutal et rapide mais aussi groovy, funky et parfois même oriental. On relèvera également quelques passages hardcore pour ce qui est du côté brutal. Au niveau du chant, c'est très varié puisque les trois membres du groupe y vont à coeur joie. Là aussi on va du très gras et lourd au complètement hallucinant. Le morceau le plus représentatif est certainement "Prejudice". Il illustre parfaitement la description faite précedemment. Au delà de la musique en elle-même, Höküs Pöküs évolue dans un univers bien à lui, il suffit d'aller sur leur site pour s'en rendre compte et pour découvrir leur monde imaginaire. Pour finir, on peut dire que ce CD est plutôt prometteur malgré une production moyenne et qu'il ravira les fans de musique déjantée et brutale.

Des martiens, ces basques sont des martiens ! Toute première maquette et déjà on sent le potentiel du groupe. Höküs Pöküs appartient à cette race de groupes complètement inclassables qui parie avant tout sur l’alchimie de genres antagonistes. Influences thrash, funk, jazz, prog et néo se mélangent dans cet imbroglio improbable. On pense pêle-mêle à Mr Bungle, Gojira, System of a Down ou Gnô avec en plus tout un tas d’effluves orientales qu’on se croirait, la seconde d’après, téléporté en plein cœur d’un souk surpeuplé et étouffant. Bien sûr, tout n’est pas encore parfait et les défauts imputables à la jeunesse se bousculent (passages encore brouillon, technique à travailler) mais une chanson telle "Belek" témoigne de la bonne santé de l’animal. Reste que le son de cette auto-prod n’est pas top, mais il ne faut pas trop tendre l’oreille pour en capter toutes les bonnes vibrations. A soutenir !

HÖKÜS PÖKÜS - Emdoba (Auto production)


Cette fois j'en ai la preuve : la région sud-ouest possède quelque chose de particulier dans l'eau ou dans l'air – à moins que ça ne soit dans le cassoulet – qui exacerbe la créativité des groupes y évoluant. Et comme disait Desproges : « c'est pas possible autrement ! ».


Après Gojira, Psykup et Empalot voici un groupe qui vient de me mettre une bonne claque et qui, si la chance lui est donnée tant il est difficile de se faire connaître, devrait faire des émules. Certes Höküs Pöküs n'en n'est encore qu'à ses débuts puisqu'il n'existe sous sa forme actuelle que depuis 2001 et qu'il s'agit ici d'une démo auto produite. Mais, mes amis, quelle maturité dans les compositions, quelle maîtrise instrumentale, quel feeling et surtout quelle ouverture d'esprit !


Aller, trêve de compliments, passons à la description de la musique que distille ce brillant trio landais. Comme je viens de l'écrire Höküs Pöküs fait preuve d'une ouverture d'esprit louable et cela se traduit par une fusion des genres tels que du gros death, parfois à la limite du brutal death ou légèrement core, de gros riffs à la Gojira, des passages funky, d'autres carrément jazzy ou encore de la valse ! Et au-dessus de ce métissage planent des atmosphères tribales/ethniques. De temps en temps des passages complètement déjantés viennent, agréablement, vous prendre au dépourvu. Côté émotions « Emdoba » sait se faire tour à tour violent, mélodique, technique, rigolo, planant et parfois tout cela simultanément. De plus l'ensemble est lié par un groove omniprésent, bourré de feeling – oui je l'ai déjà dit – où la section rythmique est en parfaite harmonie. Le toucher à la fois soft et précis du batteur ainsi que son jeu très varié se marient à merveille avec une basse que l'on n'entend ni trop, ni trop peu et dont les lignes sont véritablement indépendantes de celle de la guitare. Enfin je finirai cette description musicale par les chants et les textes qui ont une part importante dans la musique de Höküs Pöküs non seulement parce qu'ils sont exécutés par les trois membres – et ce de manière individuelle, à deux ou même à trois – mais aussi parce qu'ils ont le mérite d'être chantés, à raison de cinquante pour cent, en français.


A en croire cette chronique ce groupe est parfait et il n'y a rien à redire (en dehors des questions de goût bien sûr). Que nenni ! J'ai quand même un petit reproche à faire même s'il n'est que purement matériel et, sans aucun doute, financier. Vous l'aurez compris la production de « Emdoba » est son point faible. Elle est malheureusement un peu moyenne et empêche l'auditeur de prendre pleinement son pied. Sur les premiers morceaux la guitare est trop en retrait et manque de profondeur – ce qui semble être corrigé sur le magnifique « Prejudice », morceau figurant sur la vidéo disponible sur le site du groupe.


Cela dit je dis ça car j'ai vraiment adoré cette démo et que je suis un peu frustré de ne pas pouvoir en profiter à sa juste valeur. Maintenant « Emdoba » EST une démo et tous les groupes n'ont pas les moyens de bénéficier d'une excellente production pour leur premier enregistrement. La note mise à « Emdoba » ne prend donc pas en compte cette faiblesse.Par ailleurs j'ai volontairement fait abstraction du concept assez féerique et rigolo du groupe (sur le disque la pseudo maison de disque s'appelle « La fée record ») et je laisse le soin à ceux qui se donneront la peine d'en savoir plus sur Höküs Pöküs de le découvrir, le concept, mais aussi de télécharger quelques extraits audio ainsi qu'une vidéo que je vous recommande particulièrement.Tout ça sur leur site web : http://www.hokus.fr.st.

Démo prometteuse pour HÖKÜS PÖKÜS qui délivre un métal riche aux accents orientaux plus qu'envoûtant.

HÖKÜS PÖKÜS est un cocktail explosif landais, sombre, violent et complètement déjanté où tu tombes sur le cul quand il te lâche un énorme break pour repartir sur un délire groovyfunk, une valse ou encore une belle mélodie mélancolique, même si avant tout HÖKÜS PÖKÜS est un groupe de death. Ils jouent une musique rapide, technique et très puissante qui sait aussi de temps en temps faire redescendre l'intensité pour repartir de plus belle, ils l'ont trouvée, la formule, qui te donne envie de bouger comme un malade !!!

Les 3 membres d' HÖKÜS PÖKÜS (Vincent/guitare, François/basse, Philippe/batterie) chantent, de façon Hardcore, death, mélodique ou encore utilisent des grognements de porcs ou des petites voix aiguës qui te rappelleront les comptines de mamie quand tu étais petit !!!

Les 3 à l'unisson c'est très efficace.

Bref, tout ça est énorme et t'as vraiment pas le temps de t'ennuyer pendant l'écoute d' " emdoba " t'en demandes même plus !!!

Que ceux qui n'aiment pas le death metal (comme moi !) se penchent sur HÖKÜS PÖKÜS !

Car c'est un death qui délire dans tous les sens, ne se gênant pas pour visiter d'autres styles plus "mélodiques"...

Le chant est 100% death, certes, mais la musique est tellement irréprochable techniquement et l'inspiration tellement productive que cela nous emporte loin de ce style (du jazzdeath ?!)... Des passages instrumentaux plutôt calmes, en son clair, sont là pour nous prouver toutes ces qualités.

Le cinéma fantastic-horreur doit bien les inspirer aussi... Rien que leur nom déjà... Ils pourraient faire la B.O. d'un film gore sans problème !!!

La piste fantôme laisse présager d'un futur où l'électronique s'incrusterait de façon assez planante. Intéressant...

Et pour les rêveurs qui laissent tourner leur platine : une surprise en cadeau bonux !

Voilà donc un groupe plein d'idées ; dommage que le chant rende leur musique difficile d'accès... A découvrir !

Et au pays des fées...

Un an après "Emdoba", le trio Landais est de retour avec un nouveau CD autoproduit et première constatation, le groupe a apporté un plus grand soin à son visuel. Toujours adepte de ce style qu'on pourrait grossièrement qualifié de "musique qui part dans tous les sens", Höküs Pöküs mélange avec succès musique brutale et musique plus posée (même très posée). Quelques titres retiennent plus particulièrement mon attention : "Biboo" nous met déjà une grosse claque avec son brutal death entrecoupé de passages qui nous feraient presque évader. "Drama", autre très bon morceau dans un genre différent, me fait penser à l'acoustique de Nostromo. Le début est tout tranquille (presque trop) et c'est là que surgit quand on s'y attend le moins une sorte de voix grind étouffée qui va lancer le morceau dans une grande brutalité jusqu'à une fin un peu à la "The End" des Doors, hallucinant ! "Stigmate" fait clairement ressortir le niveau technique du groupe, le nombre de changements de tempo est quasi incalculable, le tout dans une harmonie parfaite, bravo. Au niveau du son, on pourra quand même reprocher un chant pas toujours très audible à mon goût et une batterie à la caisse claire trop forte. Un groupe qui ne cesse de nous surprendre et qui ne semble pas prêt de s'arrêter... Ce sont les fées qui vont en avoir pour leur grade !

A la manière de CARNIVAL IN COAL ou d' EMPALOT, HÖKÜS PÖKÜS propose avec ce nouveau 7-titres " Et au Pays des Fées ", un mélange délirant de death-métal, de mélodies malsaines, de groove, de musique orientale, de funky et de musique ambiante, assez passe-partout, à la fois déjanté, brutal comme sur " Dephazz " ou " Biboo " et mélodique. Un cocktail de sonorités pour le moins complexe qui peut paraître assez indigeste à première vue. Mais la mécanique est bien huilée car le bon dosage entre brutalité à l'état pure et calme ambiant a été parfaitement trouvé. Preuve que l'on n'a pas à faire à un groupe de jeunes premiers; au contraire, ce trio, venu des Landes, s'est appliqué, avec ce second CD, à nous servir une mixture cohérente et finalement assez homogène de genres au demeurant très opposés. Seule ombre au tableau, la production qui manque de punch sur les passages rentre-dedans, ce qui aurait amené incontestablement, plus de lourdeur mais surtout de contraste à l'ensemble. Cela dit, ça ne gâche en rien le plaisir que l'on a à écouter ce disque et à découvrir, au fil des écoutes, tous les sons qu'il contient. Décidement, la fôret des Landes est un sacré vivier de groupes talentueux.

Qu'est-ce que hÖkÜs pÖkÜs … ? Si vous ne connaissez pas ce groupe venu des Landes, eh bien une chose est sûre et certaine : ce n'est pas avec ce Et Au Pays Des Fées… que vous pourrez cerner ce groupe hybride de la scène française.

hÖkÜs pÖkÜs fait partie de cette famille peu nombreuse dans le métal (au sens large du terme) qui réussit à allier plusieurs genres, si bien qu'il est impossible de classer le groupe dans une des (trop) nombreuses catégories du métal.

Le premier titre de ce Et Au Pays Des Fées… , " Noodle People " nous confirme très bien cela, les influences oscillants entre l'émocore, le screamo hardcore, ou encore quelque chose de plus sombre tel le death core. Premier titre, premières surprises.

En écoutant Et Au Pays Des Fées… , un groupe passe constamment dans notre tête, nous disant que la ressemblance dans la folie et l'envie de surprendre entre ces deux groupes est trop frappante pour ne pas être citée. Et, comme pour nous confirmer cette impression, " Biboo " nous amène le brin d'originalité que Psykup , ce géant toulousain, avait apporté à la scène métal française. Une musique beaucoup plus légère et entraînante, cassant le rythme du premier titre, aux accents hardcore beaucoup plus ancrés, avec une très belle mélodie sautante et joyeuse accompagnant le tout.

Mais hÖkÜs pÖkÜs veut nous embrouiller, et change constamment de style au fur et à mesure de son 7 titres. Nous passons donc du screamo hardcore torturé à la manière de Gameness avec " Drama " au deathcore passagé dans " Adaddon ".

Je retiendrai notamment " Nocturne ", sorte d'interlude à l'album, qui a une sorte de pouvoir d'envoûtement sur l'auditoire de part ses sonorités métalliques et la voix plaintive d'un des chanteurs.

S'il y a seulement une chose qui me plait moins dans ce Et Au Pays Des Fées… c'est les phases parlées en voix graves, qui, je pense, ne sont vraiment pas mélodieuses. A part cela, les trois musiciens ont des voix vraiment complémentaires et différentes.

En résumé, si vous ne l'aviez pas compris, hÖkÜs pÖkÜs est un groupe très prometteur de la scène française. Pendant tout l'album, les titres se suivent et ne se ressemblent absolument pas. Et de plus, la qualité des compositions est très bonne, alternant le torturé au joyeux sans aucun complexe. Vous pouvez vous jeter dessus, ce groupe le mérite amplement !

HÖKÜS PÖKÜS remet le couvert cette année avec " Au Pays des Fées " sorti chez La Fée Record . Le trio landais oeuvre toujours dans un metal assez particulier, mêlant thrash, core, groove. Formé au cours de l'année 1999, le groupe se composait alors de quatre membres jusqu'en 2001 date à laquelle le groupe modifie quelque peu son nom. Leur style sera vite comparer à celui d'un groupe comme Gojira avec leur première demo " Emdoba " en 2002. Pour vous mettre dans le bain, il vous suffira d'écouter le premier titre de l'album " Noddle People " pour vous rendre compte de leur style plus que nuancé. Une petite intro à la guitare claire et ça enchaîne sans problème sur du gros thrash avec de nombreux breaks tout au long du morceau. On pourrait même y entendre des parties jazzy sur " Stigmate ". " Nocturne " est un titre dont je vous laisse la découverte, plutôt déjanté, utilisant des influences orientales. Bref, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Höküs Pöküs fait partie de cette nouvelle vague française d’artistes Métal inclassables, tels que Gojira, Psykup pour ne citer qu'eux. La créativité musicale est sans conteste très grande chez ce jeune combo (tous les membres ont la vingtaine), et ils savent la mettre en place.

Le cd est riche, varié, on passe d'un coup a des passages sévèrement burnés : très Death par moments, tantôt Hardcore, tantôt Thrash, et l'on repasse a des passages très ambiants, avec bruits à la bouche et rythmique « disco » à la batterie, ce qui rend les compos riches, et très longues, ce qui est un point fort pour H.P, car on ne s'ennuient à aucun moments. La voix quand à elle se fait Growl, et ambiante voir douce, voir déchirée, torturée et ces changements de voix sont très bien réussis, à noter aussi que les membres du groupe, 3, font la voix successivement.

La guitare est très bien foutue, le guitariste joue par moments simplement, et arrive même a créer une complexité encore peu exploitée chez les jeunes combos, brefs il sait tenir son manche, et envoyer la sauce quand il faut ! La batterie quand à elle se font dans la masse musicale, et c'est du plus bel effet, aussi a noter l'utilisation d'une cloche qui est rare chez les combos Métal. La batterie Blast bien. La double pédale quand à elle est utilisée harmonieusement, en clair ça arrache !

La basse est très ronronnante, ce qui explique qu'on l'entend à peine, sans doute utilisée en accompagnement, a noter quelques solos de basse du plus bel effet ! La prod quand à elle reste très correcte, les instruments sont mixés parfaitement, nous sommes loin des productions suédoises, mais disons que la prod. est très bien adaptée a ce jeune combo.

En résumé, encore un de ces groupe qui apporte un nouveau vent de fraîcheur dans le paysage musical métal Français, et l'on peut que s'en réjouir ! A noter aussi des ouvertures de concerts pour des groupes tels que Nostromo, Gojira, Defdump. Des groupes aussi riches que variées qui évolue chacun dans leurs styles, moi je dit : Chapeau !

Second album pour les landais ( et basques ) de HÖKÜS PÖKÜS, après "Emdoba" , voici " Et au pays des fées...", un album qui a le mérite de retenir l'attention, à défaut d'être apprécié par tous. Car ne nous voilons pas la face, certains amateurs de metal se cantonnent dans leurs registres et ne veulent pas entendre parler d'originalité, ni même de fusion, exactement le contraire du contenu de cet album donc ....

Ici, nous sommes partagé entre admiration et incompréhension, dans tous les cas perturbés! Est-ce excellent car moderne et inédit, ou bien est-ce un 'fourre-tout' metallique sans intérêt? Et bien au bout de deux semaines d'écoutes, j'ai tranché : voici un bon groupe de "grind-ambiant-modern-groove-death-jazz-fusion-progressif"!!! Et si cet album n'est certes pas accessible à tous, du moins la première fois, il faut reconnaître que dessous tous ces styles cités, il y a de la recherche, et une envie de changer la donne niveau musicalité hexagonale.

Prenons le titre ' noddle people ' par exemple, avec un extrême grind, entrecoupé de courts moments d'ambiant émotionnel ( pour ma part mon titre préféré ) mais qui est à l'image des autres titres, à la fois décousus et complexes, puissants et légers, cet album est un véritable paradoxe !

Alors oui, à force d'user le cd sur nos platines, on doit reconnaître que c'est un groupe certainement avant-gardiste, ouvert et aimant les patchworks musicaux que l'on apprécie et que l'on recommande à tous ceux qui aiment les expériences interdites...

Vous souvenez vous de ce petit groupe français (qui est d'ailleurs en train de devenir grand, et cela pour notre plus grand plaisir) nommé Psykup? Vous vous souvenez de l'Autruche? Ce titre de plus de 14 minutes, complètement déjanté, inspiré je suppose par des formations comme Carnival In Coal et consorts? Et bien, le joli pays des fées hÖkÜs pÖkÜs n'est ni plus ni moins qu'un combo avoisinant le style de Psykup.

Le pays des fées d'HP (pas mal le raccourci, les gars, y'a un concept, là !) est plutôt un mix entre le village des schtroumpfs, le muppet show et les crados. Allez, allez, on mixe le tout, et on obtienthÖkÜs pÖkÜs !

La philosophie du groupe pourrait être celle d'Aleister Crowley, id est « Do that thou will ». Ainsi répond-il présent à un mix entre emo-core, HxC, brutal death. Tout ça sans retenue ni limite. On appréciera donc la technicité des compos et leur facilité à partir dans des délires bien pesés, pour retomber sur leur pattes avec brio. Les amateurs de musique brutale mais délirante sauront trouver leur compte dans le travail du combo landais. Que ce soit le texte « onirique » de Biboo, ou celui de Noodles, HP a tendance à bien se pencher sur le sens des lyrics, tantôt français, tantôt anglais, ce qui est une bonne chose ! Je ne saurais trop leur conseiller de continuer sur cette voie, en évitant certains clichés que les rimes peuvent pousser à introduire dans un texte. Alors, on potasse ses vers, et on s'applique encore !

Le gros point négatif de cet auto-prod est celuidu son. Parfois, certaines compos sont desservies par un son brouillon gâtant les distos et le son de la batterie, ce qui rend la performance du groupe moins crédible. Quel dommage !

Je conclurai en mettant en avant l'effort graphique fait par le groupe. Certes, la pochette de « Et au pays des fées » n'est pas une oeuvre d'art, mais le site internet du groupe est un régal pour les yeux. Courrez-y vite !

Nous avons vu Höküs Pöküs il y a environ 2 ans, lors d'un concert dans le Pays Basque, un concert de grind pour être plus précis, avec des groupes dont la durée moyenne des morceaux était de 30 secondes, environ... Höküs Pöküs a attiré notre attention par son originalité, du grind avec des passages calmes rappelant Muse, très bien maîtrisés. Ce combo se compose de 3 membres, tous trois au chant, avec chacun un style différent (mélodique et hardcore).Sur ce maxi, les voix sont volontairement mises en retrait, ce qui est un peu dommage. Même si sur la démo ces différentes influences se ressentent moins que sur scène, les passages lourds, mélangés à des passages plus légers et mélodiques font de ce maxi un cd original qui nous entraîne au pays des fées....

Quand on vous dit que la scène landaise a du potentiel beaucoup d'entre vous rigolent (mais bon pensez à un petit groupe du nom de Gojira par exemple...). Et bien Höküs Pöküs l'a compris et comme leurs ainés (de pas beaucoup mais bon ainés quand même au moins dans la musique) ils ne se prennent pas la tête à savoir dans quels styles ils vont évoluer. Non le but avoué est de se sentir à l'aise et de se faire plaisir et tout cela donne du brutal mélangé à du déjanté qui flirte avec du technique mais aussi un peu d'ambiances orientales... enfin que dire de plus si ce n'est qu'Höküs Pöküs est indefinissable. Leurs paroles sont poétiques masi réalistes et la musique est un peu déroutante à tel point que certaines fois l'auditeur y perd de l'intéret (et oui n'est pas empalot qui veut) mais il faut tout de même se dire que cet album est un coup d'essai et comme tout essai il mérite une transformation en la personne du prochain album qui devrait (la maturité aidant) promouvoir Höküs Pöküs dieu (enfin dieu... peut être le Scribe) sait où .

Né Hocus Pocus, le combo du Pays Basque a gagné ses trémas comme autant de galons depuis l'été 1999 …Initialement quatuor, le groupe a connu quelques petites modifications avant de devenir un trio suite au départ de Jérémy (guitare) après deux ans de bons et loyaux services. Höküs Pöküs avance au feeling et se soucie peu des genres et c'est en parfaite adéquation que Vincent (guitare et chant), Philippe (batterie et chant) et François (basse et chant) composent. Avec deux autoproduits en deux ans et des premières parties pour Nostromo, Gojira, Enhancer, Babylon Pression ou Eths, Höküs Pöküs est en train de se faire un nom sur une scène qui avance dans le bon sens, celui de l'ouverture et du travail sérieux !

Höküs Pöküs a décidé de surprendre en créant un melting pot où le metal extrême est dominant mais où libre cours est donné à toutes les inspirations du groupe …On retrouvera donc des hurlements de bêtes blessées mais aussi des parties riches en lyrisme, des variations orientalo-asiatiques, de longues mélopées travaillées avec soin et la bonne dose de délire qui habite les trois Landais. Du coup, Höküs Pöküs en devient léger, aérien et ses sept titres passent comme une lettre à la poste, ou comme une canette dans le gosier d'un hardos d'ailleurs, c'est plus fiable …On apprécie tout autant les breaks très groovy où se croisent jazz et funk que la qualité de l'écriture qui fait parfois appel aux clichés du genre mais qui se teinte en général d'une touche très personnelle. Les titres les plus atypiques sont sans doute " Biboo ", " Stigmate " ou " Dephazz " mais les autres partent eux aussi dans tous les sens pour le plus grand plaisir des auditeurs qui mettront sans doute très peu de temps à adhérer à la cause de ce groupe au fort potentiel. Encourageant pour l'avenir …

Höküs Pöküs est un groupe qui nous vient du sud-ouest de la France. Formé depuis seulement 3 ans, le trio landais n'en est pas pour autant à son premier essai puisque "Et au pays des fées..." succède au déjà très remarqué "Emdoba" autoproduit en 2002. Ils ont également réalisé les premières parties de groupes comme Nostromo, Gojira, Babylon Pression, ... (excusez du peu).

Avec cette seconde démo, le groupe nous propose 7 titres tous plus barrés les uns que les autres pour une durée dépassant les 40 minutes. Car classer ce groupe dans la catégorie "death metal" serait un peu réducteur, tant leur musique balaie une multitude de styles différents (jazz, ambiante, ...) : les compositions alternent passages ultra-extrêmes typiquement death metal avec voix gutturale et hurlements en tous genres, avec des passages plus planants, plus mélodiques, parfois conduits par du chant clair. Leur maîtrise technique est vraiment impressionnante et il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un de leurs atouts majeurs, leur permettant ainsi toutes les folies. Les hurlements sont parfaitement exécutés, très agréables à entendre, qui ne manqueront pas de vous rappeler les plus grands groupes de death metal. Par contre, le chant clair reste encore très hésitant, une initiative qui doit faire encore son chemin pour s'intégrer parfaitement à la musique.

Même si le son n'est pas excellent, il n'altère pas trop le plaisir d'écoutes et surtout la puissance qui se dégage des morceaux. Et heureusement que Höküs Pöküs a su doter son album d'un son correct car sa complexité nécessite un nombre conséquent d'écoutes pour vraiment s'en faire une idée, chose qui aurait relevé de l'impossible avec un son médiocre. En effet, les morceaux sont assez longs (entre 4'30" et 6'00" avec un record pour "Dephazz" qui dépasse les 9 minutes) et progressifs, respectant tous la même ambiance, signe d'une réelle cohérence dans leur recherche musicale. Côté paroles, le groupes compose surtout en français, dans un registre assez pessimiste, parfois même habilement en décalage avec la musique ("Biboo").

"Et au pays des fées..." est un album atypique qui devrait susciter dégoût ou admiration, mais qui en aucun cas ne vous laissera indifférent. Les groupes audacieux sont si rares de nos jours qu'on ne peut que saluer ces landais pour leur travail de composition et de recherche musicale. Cet EP montre non seulement que le groupe a du potentiel, mais aussi qu'il s'est déjà forgé sa propre personnalité, que d'autres plus connus n'ont jamais acquis. Le chemin sera sûrement long, mais si leur inspiration ne leur quitte pas, il se pourrait qu'on entende parler d'eux très rapidement...

On va finir par croire que les jeunes landais sont éduqués sous fond de métal barré technique et novateur. Après Gojira et Empalot, voici Hokus Pokus. D'emblée, on sent, d'ailleurs, que les trois jeunes musiciens sont inspirés de leurs deux grands frères. Et si le côté « empalotesque » prédomine, Hokus Pokus se détache du côté joyeux pour nous faire entrer dans un monde onirique, sombre, dans les obscures forets landaises peuplées de fées et de lutins déprimés.

Passages faussement calmes et hypnotiques succèdent aux parties death métal burné. Les deux s'enchaînant très bien ce qui montre le talent de ces trois sorciers landais. Et la seule faiblesse de Hokus Pokus qui les empêche de faire des ravages et claquer la gueule aux érudits, c'est leur son fait maison…Donc on attend un prochain opus avec un son digne de leur musique.

Né sous forme de quatuor durant l'été 1999 sous le nom de Hocus Pocus, puis rebaptisé Höküs Pöküs en 2001 alors qu'il devenait un trio, le groupe qui nous intéresse aujourd'hui a déjà autoproduit un premier EP nommé "Emdoba" en 2002 et c'est donc leur deuxième EP "Et au pays des fées ..." que l'on a le plaisir de découvrir en 2004. Hasard du calendrier, Höküs Pöküs se rapproche beaucoup par sa démarche de Dataprincess, formation dont je vous parlais il y a peu de temps. En effet les membres de Höküs Pöküs, tout comme ceux de Dataprincess, se relaient derrière le micro et se partagent les parties chantées. On est donc en présence d'une grande variété dans les voix, qui vont du chant murmuré ou tragique à des parties plus orientées grognements death-metalliques ! Car Höküs Pöküs fait du metal, c'est indéniable, mais certainement pas du death-metal banal, puisque ce deuxième opus est riche en compositions diverses et alambiquées. Les rythmiques évoquent par moments la disco ou la musique latino puis s'emballent d'un coup sur un martèlement thrash, pour revenir doucement à une ambiance joueuse ponctuée de bruitages humains divers. On en s'ennuie donc jamais malgré les morceaux assez longs et l'on se prend au jeu à suivre les divers chemins tracés par ces musiciens épris d'expérimentations en tous genres. Le seul petit reproche que je me permettrai se situe au niveau de l'utilisation trop importante à mon avis de la double pédale, le travail sur les ambiances ayant je pense mieux profité d'un jeu de batterie plus fin et aérien. "Et au pays des fées ..." est un bon exemple d'ouverture musical en provenance d'un milieu metal français de plus en plus diversifié et qui recherche toujours à repousser les limites du genre. Höküs Pöküs s'est déjà fait remarquer en premières parties de groupes importants comme Gojira, espérons maintenant que ce deuxième EP original et très prometteur propulsera leur début de carrière sur les rails du succès.

Confirmation de leur talent délirant, cette 2ème démo vous emmène dans des atmosphères d'horreur, de terreur où les nombreux breaks bizarres vous permettent à peine de reprendre vos esprits. Fond sonore idéal pour cauchemars incohérents, la zic d'HÖKÜS PÖKÜS vous insupporte ou vous comble selon les passages. Du plus noir des blackdeathmetal aux plus planantes des intros PinkFloydiennes, ce groupe vous kidnappe du quotidien, vous lessive à très haute température, vous essore à 10 000 tours/minutes et vous laisse sécher comme un vieux pendant la canicule !!! CONSEIL : n'oubliez pas de vous réhydrater en insérant régulièrement cette galette dans votre mange-disque !

Concerts

Sans prendre le temps de manger, juste après la répèt (de dialekt), on s'entasse dan ma super 5 "métal" five et c'est parti pour Bayonne.

Il fallait absolument venir découvrir leur évolution depuis que Gérémy (guitare/voix) était parti pour rejoindre le groupe de Capbreton "La fin de la société", depuis le 28 avril 2001 (à Poyanne avec Gojira) ils n'étaient pas montés sur scène, rien de tel qu'un bon petit bar pour se remettre en jambe!!

Ils sont désormais 3, Vincent (guitare/chant), François (basse/chant), Philippe (batterie/chant), et dès les premières notes on est sur le cul devant cette impressionnante technique, ces cris ki vous arrivent de partout et ces riffs puissants totalement maîtrisés. HÖKÜS allie des séries de riffs très très rapides (bass, grat, batt, parfaitement ensembles) avec des pasages déjantés influencés par "Mr Bungle". Ils sont complètement tarés et c'est un festival de grimaces et de cris de cochons de la part de François.

Mais ça ne s'arrête pas là, ils sont capables de nous balancer de bonnes mélodies chantées principalement par Vincent. Philippe (masqué !) de son côté matraque sa batterie comme un fou furieux tout en gueulant dans le micro. Le public est venu en masse et a rempli le bar mais ça bouge moyen!

Voilà s'est fini, c'était énorme, c'était bien taré! Ils nous tardent maintenant de les voir sur une BIG scène!!

Concert métal à St Lons Les Mines (40)

organisation : association H'B-B

HÖKÜS PÖKÜS + ARAKNOFOBIFALUS + LA FIN DE LA SOCIETE...

C'est dans une bonne petite salle où je crois ke c'est la 1ère fois kelle accueille un concert métal ke nous arrivons (moi, joko et adrien) et malheureusement y a pas l'air d'avoir grand monde, en tout cas Y A NOUS !! prés à faire al teuf !!!

C'est LA FIN DE LA SOCIETE... ki ouvre le bal venu de Capbreton (40) et c'est pas facile de faire bouger les gens, mais fidèle à eux-même LA FIN DE LA SOCIETE... nous plonge dans leur univers assez noir et déjanté où chaque membre est déguisé très bizarrement. La présence d'une violoncelliste renforce le côté sombre de la musique appuyé par un chant guttural et puissant, tous les styles y passent (disco, jazz...) mais la connotation principale reste le métal, c'est une bonne prestation pour LA FIN DE LA SOCIETE...

Ensuite, c'est au tour d' ARAKNOFOBIFALUS venu du pays basque, il débarquent eux aussi déguisés bizarrement, mais c'est une soirée de TARES !!!! Formation classique avec un DJ/chanteur en plus. ARAKNOFOBIFALLÜS joue un style métal hardcore où la présence du DJ connote une influence hip hop. Ils bougent bien sur scène et on a droit à des interludes avec une petite musique synthétique où tous les membres dansent comme des gros tarés. C'était assez surréaliste comme prestation, j'ai bien rigolé, ils se prennent pas la tête et on voit bien ki s'éclatent trop sur scène, ça le fait !!

Enfin, retentit l'intro d'HÖKÜS PÖKÜS et fidèle à leur CD ça démarre en puissance avec " Valsoftime " et bordel ça déchire encore plus kan tu connais les chansons. Un début de set très intense, le guitariste/chant bougent ses doigts partout partout sur son manche tout chantant, La batteur/chant gueule à la mort dans son micro-casque et asmate en même temps ces fûts et sa grosse caisse et le bassiste ne tient pas en place et nous fait un festival de grimace et de grognements de porcs. Grand moment sur " prejudice " m'a préféré ki te calme bien en live avec la voix hardcore impressionnante du batteur et la puissance des riffs. Ca le fait les gens commencent à bouger enfin !!

Après s'être fait un peu prié, ils reviennent pour un rappel où un gars avec sa percu vient pour improviser sur leur titre, c'était assez sympa !!

Pour ma part se fut un très bon concert d'HÖKÜS PÖKÜS et une bonne soirée dans l'ensemble, dommage pour tous ceux ki ont loupés cette bonne petite soirée bien sympathique ma foi !!

J'espère ke l'asso pourra en organiser d'autres dans cette salle ki ne demande ka être exploité !!!

Et oui ! J'illétais !! Ca se passait à la MVC de Balichon à Bayonne (petite salle sympathique qui pouvait contenir une centaine de personnes).

En arrivant sur les lieux je ne voulais pas manquer Araknofobifalus qui, chère à sa réputation, fut pour moi le groupe le plus Trash de la soirée (un jour ils arriveront à être le groupe le plus trash du monde !!!! je n'en doute pas).

Ils nous ont préparé une déco de la scène assez délire (une énorme araignée avec une énorme b@#$ qui était suspendue au dessus de la scène ! des b@#$ dessinées partout et une b@#$ en plastoque qui n'arrêtait pas de bouger au bout de la gratte du gratteux qui lui même était déguisé en père noël est une ordure !!!)

Le son aurait pu être de meilleur qualité pour ce groupe qui avait vraiment la pêche sur scène !!! (j'avais peur pour la suite des évènements)

Knaklown arrive ! apparemment c'est le groupe du quartier car tous les fans débarquent dans la salle !! j'ai été agréablement surpris par les compos, l'énergie et tout et tout de ce groupe !!! et oui !! en plus ils avaient un méga son !! là j'ai pas tout compris ... le batteur joue sur une batteuse électronique mais le son se rapprochait de celui d'une batteuse classique !!( très fort ce batteur), le groupe s'étaient déguisé en clown et le chanteur était vraiment super présent et maîtrisait son sujet !!!! Du HardCore Métal en veux tu en voilà !!!!

Enfin ! Höküs Pöküs monte sur scène et c'est parti pour un set qui me laissera sur les rotules, le groupe avait vraiment la patate !!! le son était plus que correct et Höküs enchaînait les passages violents, calmes et ambiant avec une telle facilité !!! Les slams et les pogos étaient de la partie ce soir là !!! La salle était bien remplie et tout le monde a accroché sur tout les groupes ...

j'ai passé une super soirée et j'espère qu'il y en aura d'autre dans les semaines à venir !!!!

L'ambiance n'aurait pas été telle si quelques AnarkoPunk de Pau n'étaient pas venu à ce concert !!! merci à eux car ils ont vraiment foutu le feu (dans le bon sens du terme) dans le public !!!!!!!

Liens


Beaucoup de groupes n'ont plus de sites mais on n'oublie pas les copains de HERESIANS, AKB, BEWILDERED, BKBO, KNACKLOWN, JENX, SFUMATO, VALMARA, LES SAMOURAÏS DE L'EXTREME, BLAMD, LOCO HERBIDO, INFEST, PARCI PARLA, ... et tous ceux qu'on a croisé et qui nous ont aidé au cours de ces années !

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